Revue de presse 2001

Le Stabat Mater de Pergolèse – Le quatuor Opus 29 voyage dans le temps. L’Abbaye du Relec aura été, tout au long de la période estivale le rendez-vous des amateurs de musique classique. Ce dimanche, l’association Abati ar Releg propose aux mélomanes de découvrir, dans le cadre bucolique de l’abbaye, le fameux « Stabat Mater », créé en 1734 par le compositeur italien Giovanni Battista Pergolesi. Ecrite à la demande de la congrégation de Notre-Dame des Douleurs, l’oeuvre devait être donnée tous les vendredis du mois de mars, lors des services religieux célébrés en l’église San Luigi di Palazzo de Naples. Ayant peu de moyens, cette congrégation imposa un ensemble réduit composé de deux chanteuses solistes, de deux violons, d’un alto et d’une basse continue (violoncelle et orgue). À l’initiative des deux chanteuses solistes Anne Le Merdy et Geneviève Page, la formation originelle sera conservée. On retrouvera pour ce concert a l’Abbaye du Relec l’organiste Pierre Moret et le quatuor à cordes Opus 29. Ce dernier est constitué de Jean-Philippe Brun au premier violon, Cyril Quémeras au deuxième, Cécile Maudire à l’alto et Ruth Boranian au violoncelle. Pierre Moret jouera ensuite une pièce de sa composition de type « Salve Regina » pour deux voix de femmes, quatuor à corde et orgue. Pour finir, le Quatuor Opus 29 interprétera seul un des Concerti Grossi du compositeur italien Arcangelo Corelli (1653-1713). (Le Télégramme, 29/08/2001)

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Lundis musicaux de Camaret: le QuatuorOpus 29 a donné un concert de Qualité. Fondé par Jean-Philippe Brun en 1998, le Quatuor Opus 29 s’est produit à la chapelle « Notre-Dame de Rocamadour », dans le cadre des Lundis musicaux de Camaret. Les mélomanes présents n’ont pas regretté leur déplacement et ont apprécié le concert car c’est avec beaucoup de virtuosité que ces quatre musiciens, Jean-Philippe Brun et Cyril Quémeras au violon, Cécile Maudire à l’alto et Ruth Boranian au violoncelle, ont interprété, en ouverture, cinq novelettes d’Alexandre Glazounov. Chaque mouvement de cet Opus 15 avait une influence différente : espagnole, orientale, russe. Un autre mouvement sous forme de valse. Puis, une oeuvre à l’écriture plus contemporaine, le Quatuor Opus 108 de Dimitri Chostakovitch a été jouée. La seconde partie de ce progamme était entièrement réservée au Quatuor n°1 du compositeur-médecin-savant-chimiste, aidé de son adjoint. Le public a montré son enthousiasme après l’ecoute de ces trois pièces où le son est apparu pur et raffiné, et l’interprétation magistrale. Les artistes brestois ont offert en rappel un extrait de la « Simple Symphonie » de l’Anglais Benjamin Britten. (Le Télégramme, 13/07/2001)

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